



Or la cité-Etat a déjà vu plusieurs fournisseurs, inquiets pour leur propre environnement, renoncer à l’approvisionner. Après l’Indonésie en 2007, ce fut au tour du Cambodge en mai 2009. Singapour s’est alors rabattu sur le sable du delta du Mékong, en dépit de sa piètre qualité. Les autorités vietnamiennes avaient elles aussi tenté de prévenir des dragages intensifs et avaient interdit les exportations en octobre 2008. Mais, rappelle le quotidien Thanh Nien, cette mesure ne s’impose pas aux contrats signés avant le 30 novembre 2008 et, selon un des responsables des douanes de la ville de Can Tho, “les exportateurs ont antidaté les contrats afin de poursuivre leurs activités”.